L’horizon reste bouché pour la Russie sur le front du dopage. Réuni lundi 11 mars à Lausanne, le comité exécutif de l’Agence mondiale antidopage (AMA) a visionné pour la énième fois un épisode du feuilleton de la RUSADA. Et décidé, sans la moindre surprise, de maintenir sa non conformité au code mondial antidopage. En clair, l’agence russe reste suspendue, alors que sa mise à l’écart de deux ans, décidée en 2020 par le Tribunal arbitral du sport (TAS), a pris fin en décembre 2022. Précision de l’AMA : « La RUSADA restera non conforme jusqu’à ce que l’AMA soit en mesure de vérifier qu’elle remplit chacune des conditions de réintégration énoncées par le TAS. » Au dernier pointage, l’enquête de l’AMA sur les données et les échantillons récupérés en 2019 auprès du laboratoire antidopage de Moscou vient de franchir le cap symbolique de 250 athlètes sanctionnés. Trente-deux autres ont été inculpés et 106 cas font toujours l’objet d’une enquête.
