La menace d’une exclusion par World Athletics continue de planer au-dessus de l’athlétisme russe. Le scénario catastrophe se fait même de plus en plus précis. Sommée par l’institution internationale de reconnaître la responsabilité de ses dirigeants dans la tentative d’obstruction à une enquête pour dopage sur le sauteur en hauteur Danil Lysenko, la Fédération russe d’athlétisme (RusAF) continue de nier. Pire : elle se met à brandir la possibilité d’une action devant la justice. La RusAF a expliqué jeudi 30 janvier son désaccord « avec les allégations de l’AIU (l’Unité d’intégrité de l’athlétisme) car elles sont infondées et non prouvées. » L’organisation russe précise « maintenir son innocence et considérer toutes les options juridiques pour protéger sa position et les intérêts de ses athlètes. » La balle est désormais dans le camp de World Athletics. Mais la fédération internationale a déjà prévenu le nouveau ministre russe des Sports, Oleg Matytsin, que les athlètes de son pays risquaient d’être privés des Jeux de Tokyo 2020 si la RusAF persistait dans sa position actuelle.
