La FIVB a tranché. L’instance internationale du volley-ball a annoncé, mardi 1er mars, avoir retiré à la Russie l’organisation du Mondial masculin en 2022. Il devait se dérouler du 26 août au 11 septembre dans dix villes du pays. « Depuis l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie, la FIVB est très inquiète face à l’aggravation de la situation, et pour la sécurité des Ukrainiens, écrit l’instance dans un communiqué. Le conseil d’administration est arrivé à la conclusion qu’il serait impossible de préparer et d’organiser les championnats du monde en Russie à cause de la guerre en Ukraine« . La décision de la FIVB était attendue, surtout après l’annonce conjointe de la France et de la Pologne de boycotter le Mondial s’il était maintenu en Russie. Mais il reste à l’instance internationale à trouver une solution de remplacement pour l’accueil de son événement majeur. La FIVB précise que le nouveau pays-hôte sera annoncé ultérieurement. A moins de six mois du Mondial, la tâche de la FIVB s’annonce complexe, un championnat du monde masculin exigeant un lourd dispositif, avec plusieurs villes pour la phase de poule. En plus de la Russie, deux autres pays avaient fait acte de candidature pour recevoir le Mondial masculin en 2022 : le Mexique et le Qatar. L’état du Golfe a souvent joué les pompiers dans le mouvement sportif international, suppléant parfois au pied levé des pays contraints de renoncer. Mais le Qatar se prépare déjà à une fin d’année 2022 très chargée avec le Mondial de football.
