La Russie contre-attaque. Selon l’agence TASS, le Comité paralympique russe (RPC) a très officiellement demandé à l’IPC une levée de sa suspension et, par extension, de celle de ses athlètes. Elle avait été décidée par l’instance internationale en novembre dernier, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire. La suspension concerne également le Comité paralympique biélorusse. L’IPC avait justifié sa sanction en expliquant que les deux organisations nationales étaient en infraction avec les règles et les statuts du mouvement paralympique depuis le début du conflit en Ukraine. Le président du RPC, Pavel Rozhkov, a précisé à l’agence TASS que sa démarche visait dans un premier temps une levée temporaire de la suspension, afin de permettre aux athlètes russes de participer aux épreuves de qualification aux Jeux paralympiques de Paris 2024, avant d’envisager un appel plus durable. « La décision de l’assemblée générale de l’IPC viole non seulement les droits du RPC, mais aussi ceux des athlètes, puisqu’elle les prive du droit de participer à tous les événements du calendrier international, a confié le dirigeant russe. Avec une telle position, l’IPC se comporte avec les athlètes russes et biélorusses de façon discriminatoire« . Le Comité paralympique russe a saisi la chambre d’appel de l’IPC. Il demande une levée de la suspension le temps que son appel soit entendu et examiné. « Si la décision reste en vigueur dans l’attente de l’appel, les athlètes seront privés de la possibilité de concourir, ce qui les empêchera de se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris 2024 ou d’autres événements majeurs« , a ajouté Pavel Rozhkov. Aux Jeux d’hiver de Pékin 2022, l’IPC avait initialement autorisé les athlètes des deux pays à participer aux compétitions sous couleurs et drapeaux neutres, avant de revenir sur sa décision et bannir à la dernière minute les deux délégations.
