Prudence, dans le camp français, à la question d’une éventuelle participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux de Paris 2024. Interrogée jeudi 30 mars en marge d’un déplacement à Rosny-sous-Bois, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra (photo ci-dessus), est restée vague. « Tout ceci est une étape qui ne préjuge en rien ce que nous ferons, a-t-elle expliqué à propos de la recommandation du CIO, formulée deux jours, d’un retour des athlètes des deux pays dans les compétitions internationales. C’est le CIO qui a le dernier mot, c’est le CIO qui fixe la condition de participation des athlètes aussi bien olympiques que paralympiques. En revanche, il est évident que le chef d’Etat du pays hôte aura une voix qui sera écoutée dans cette réflexion que mènera le CIO. » La ministre française a également confié que les discussions se poursuivaient avec la trentaine de pays dont les autorités s’opposent depuis plusieurs mois au CIO sur la question russe. « On progresse dans le décryptage de ce qui peut être fait de mieux », a-t-elle suggéré en référence aux conditions de neutralités que l’instance olympique prévoit d’imposer aux athlètes russes et biélorusses.
