Le message est passé. Confrontée au retrait de plusieurs stars chinoises du circuit mondial, World Table Tennis, la branche commerciale et événementielle de la Fédération internationale (ITTF), a présenté un ensemble de mesures mardi pour éteindre l’incendie. « Des décisions marquantes pour élever le prestige des WTT Series tout en assurant une approche équilibrée du bien-être des joueurs et de la durabilité de leur carrière », assure-t-elle dans son communiqué. Pour répondre aux critiques relatives aux amendes en cas de non-participation, elle a adapté ses règles pour « offrir une plus grande flexibilité aux athlètes ». Les pongistes auront désormais la liberté de décider s’ils veulent disputer les Grands Smashs, qui ne sont donc plus obligatoires. Celui de Singapour venant de s’achever, il reste trois tournois de cette catégorie cette année : Las Vegas (3-13 juillet), Malmö (14-24 août) et en Chine (du 25 septembre au 5 octobre). Les joueurs obtiennent aussi deux exemptions de participation par an aux événements WTT Champions (au nombre de six en 2025), « ce qui leur permettra de mieux gérer leur calendrier ».
Le conseil d’administration du WTT a également octroyé un million de dollars de plus à l’enveloppe du prize money (la moitié pour les WTT Series, l’autre pour les WTT Finals) afin de « renforcer les incitations financières à travers tous les événements ». Petit bonus, enfin, pour les champions olympiques : leur titre leur offrira un accès à tous les Grands Smashs et tous les WTT Champions pendant les quatre années suivant leur sacre olympique. « Les joueurs sont au cœur de tout ce que nous faisons et nous nous engageons à écouter leurs commentaires, explique la présidente de l’ITTF Petra Sörling. Je suis ravie de voir World Table Tennis mettre en œuvre ces changements positifs, démontrant ainsi notre capacité collective à répondre aux préoccupations de manière sincère, collaborative et rapide. » Le conseil d’administration du WTT étudie par ailleurs l’idée d’incorporer davantage de matchs au meilleur des sept manches dans son calendrier pour s’aligner, notamment, avec la règle appliqué aux Jeux olympiques.
