La situation de l’AIBA, exclue du mouvement olympique et désormais au bord de la banqueroute, inquiète les pays membres. Logique. En Afrique, notamment, les fédérations nationales observent l’avenir avec crainte. Les présidents des fédérations d’Angola et de Côte d’Ivoire, Carlos Luis Gonçalves et Soumahoro Gaoussou, se sont rencontrés samedi 3 août, à Luanda, afin d’évoquer la situation de la boxe dans leurs pays et les difficultés rencontrées depuis la mise à l’écart de l’AIBA. Dans un courrier commun, dont FrancsJeux a obtenu une copie, les deux dirigeants africains expliquent que la suspension de la Fédération internationale de boxe les prive des « privilèges apportés par certains programmes olympiques comme, par exemple, l’assistance financière des CNO et la Solidarité olympique. » Les deux présidents se disent également « préoccupés par le manque d’informations relatives aux démarches en cours et aux stratégies envisagées par l’AIBA pour son retour rapide au sein du mouvement olympique. » Enfin, ils demandent à toutes les personnes visées dans le rapport de la commission d’enquête du CIO de suivre l’exemple de Gafur Rakhimov, l’ex président de l’AIBA, en démissionnant de leurs fonctions au sein de l’organisation internationale.
— Publié le 6 août 2019