Retard à l’allumage pour la future Agence nationale du sport, la nouvelle structure du sport français, où siégeront l’Etat, le mouvement sportif et le monde économique. Annoncée pour le début du mois de mars, elle verra le jour le 2 avril 2019, avec un mois de retard sur le calendrier initial. Selon l’Equipe, une réunion tenue mercredi 13 février entre les futurs membres de l’organisation a permis, non sans mal, d’établir le partage des voix. Il a été décidé que l’Etat, le mouvement sportif et les collectivités disposeraient chacun de 30% des voix, les derniers 10% étant attribués aux représentants économiques et sociaux. Une exception : la haute performance. Sur ce sujet, piloté par Claude Onesta, l’Etat disposera de la majorité des voix (60%), les autres acteurs se partageant les 40% restants. L’Etat, le mouvement sportif et les collectivités disposeront de six membres chacun au conseil d’administration, les acteurs économiques en ayant seulement deux. L’Assemblée générale comptera 55 membres (15 pour les trois principaux acteurs et 10 pour les représentants économiques). Jean Castex, le délégué interministériel aux grands événements sportifs, assurera la présidence, non rémunérée, de l’Agence nationale du sport. Installée au siège du Centre national pour le développement du sport (CNDS), elle emploiera une soixantaine de personnes. Son budget devrait atteindre 350 millions d’euros.
— Publié le 14 février 2019