Une victoire pour l’AMA. Le rapport final du procureur indépendant, chargé de l’enquête sur l’affaire des 23 nageurs chinois dopés par contamination, lui donne raison. « Les informations contenues dans le dossier montrent que l’AMA a fait son travail de manière autonome, indépendante et professionnelle, et qu’il n’y a pas de preuve du contraire », assure le Suisse Eric Cottier, cité dans un communiqué de l’AMA, jeudi 12 septembre. Tout sauf un scoop, l’ancien procureur en étant arrivé à la même analyse dans son rapport provisoire, publié au début du mois de juillet. Tout juste le document final insiste-t-il sur la nécessité de renforcer les procédures administratives de l’AMA. Il recommande notamment d’améliorer la communication avec les organisations nationales antidopage et les sportifs en cas d’infraction, mais aussi d’explorer comment le système ADAMS pourrait être optimisé pour alerter sur les retards dans le processus d’analyse ou de gestion des résultats. Un groupe de travail a été créé pour plancher sur ces recommandations. Il soumettra ses idées en fin d’année. Pour le président de l’AMA, Witold Banka, l’affaire des 23 nageurs chinois pose la question du traitement des cas de contamination présumée. Le Polonais suggère qu’il reviendra à l’agence de relever le défi de « distinguer entre les cas de contamination réelle et les tricheurs qui ont les ressources suffisantes pour fabriquer une défense fondée sur la contamination ».
