Tout sauf une surprise. Quelques heures seulement après l’annonce de la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur l’affaire Kamila Valieva, les « battus » du jour ont réagi. En tête de liste, l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui avait déposé un appel devant le TAS en compagnie du CIO et de l’ISU. Dans un communiqué, l’AMA explique « prendre note » de la décision. Elle se dite « déçue de la décision prise par la Chambre ad hoc du TAS« , et relève que le panel des trois juges saisis de l’affaire « a décidé de ne pas appliquer les termes du Code, qui ne prévoient pas d’exceptions spécifiques en matière de suspensions provisoires pour les ‘personnes protégées’, y compris les mineurs. » L’AMA précise également que, selon ses informations, RUSADA n’avait pas indiqué l’échantillon concerné comme étant prioritaire pour l’analyse quand le laboratoire antidopage de Stockholm l’a reçu. Enfin, l’agence basée à Montréal annonce que son département indépendant « Renseignement et enquêtes » se penchera sur le rôle joué par l’entourage de la jeune patineuse russe dans cette affaire de dopage.
— Publié le 14 février 2022