Un nouveau dossier pour le Tribunal arbitral du sport (TAS). L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé via un communiqué, mardi 13 février, avoir saisi la juridiction basée à Lausanne pour qu’elle se penche sur le cas de deux pays : le Nigeria et le Venezuela. Leurs agences nationales antidopage ont été sanctionnées à l’automne dernier pour non-respect du code mondial antidopage. Elles ne sont pas les premières, et sûrement pas non plus les dernières. Mais à moins de six mois des Jeux de Paris 2024, les deux organisations tardent à mettre de l’ordre dans leur fonctionnement. Dans le cas du Nigeria, l’AMA estime que l’agence nationale « ne répond toujours pas à plusieurs exigences essentielles de son programme antidopage ». Même lenteur au Venezuela, où l’organisation nationale n’a « toujours pas répondu à un certain nombre d’exigences critiques issues de l’exercice du questionnaire de conformité au Code ». Les deux agences contestent, bien sûr, mais leur déni n’a pas empêché l’AMA de se tourner vers le TAS. En attendant la décision du tribunal, les drapeaux des deux pays seront absents des grandes compétitions, dont les Jeux de Paris 2024. Mais l’AMA le précise dans son communiqué : les éventuelles sanctions à leur encontre ne seraient appliquées qu’une fois rendue la décision du TAS.
— Publié le 14 février 2024