L’Agence mondiale antidopage (AMA) ne veut laisser aucun passe-droit. Le doute s’est récemment immiscé dans les hautes sphères du tennis international avec les contrôles positifs d’Iga Swiatek, suspendue un mois, et Jannik Sinner, qui a plaidé la contamination et échappé à une suspension. Pour le moment en tout cas. L’AMA a fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) en septembre. Ce dossier évoluera au printemps puisque le TAS vient de fixer la date de l’audience de la procédure d’arbitrage aux 16 et 17 avril 2025, à Lausanne. « Aucune partie n’ayant demandé une audience publique, celle-ci se déroulera à huis clos », précise la juridiction dans son communiqué. Alors que le tribunal indépendant de l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis a conclu à une absence de faute ou de négligence, l’AMA estime que cette conclusion « n’est pas correcte au regard des règles applicables ». Elle demande un à deux ans de suspension pour le numéro 1 mondial, qui avait été contrôlé positif deux fois au clostébol. « Dans mon esprit, je sais exactement ce qui s’est passé. Je n’ai rien fait de mal. C’est pour cela que je suis encore là. C’est pour cela que je joue encore », commentait l’Italien il y a quelques jours, avant son entrée en lice à l’Open d’Australie.
