Un poids en moins. Qualifiée pour les quarts de finale de l’Open d’Australie, où elle vise un premier sacre, Iga Swiatek a reçu une bonne nouvelle supplémentaire lundi. Contrairement au cas Jannik Sinner, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a confirmé qu’elle ne ferait pas appel suite au contrôle positif de la Polonaise à la trimétazidine en août 2024. La joueuse aux cinq titres du Grand Chelem, qui a été suspendue pendant un mois cet automne, est donc débarrassée de l’épée de Damoclès qui planait au-dessus d’elle. Sa version a réussi à convaincre les instances. « Les tests ont montré que la mélatonine que j’utilisais depuis longtemps avait été contaminée pendant la fabrication », expliquait-elle en novembre, justifiant l’utilisation de ce médicament par ses difficultés à dormir avec les voyages à répétition, le jet-lag et le stress. « Les experts scientifiques de l’AMA ont confirmé que le scénario spécifique de la mélatonine contaminée, tel que présenté par l’athlète et accepté par l’ITIA, est plausible et qu’il n’y a pas de raisons scientifiques de le contester devant le TAS, affirme le communiqué de l’agence. En outre, l’AMA a demandé l’avis d’un conseiller juridique externe, qui a estimé que l’explication de la contamination de l’athlète était bien étayée, que la décision de l’ITIA était conforme au Code mondial antidopage et qu’il n’y avait pas de base raisonnable pour faire appel de cette décision devant le TAS. » La numéro 2 mondiale peut désormais se concentrer sur le terrain : après quatre victoires sans lâcher le moindre set, elle disputera son quart de finale contre l’Américaine Emma Navarro mercredi à Melbourne.
— Publié le 21 janvier 2025