Le scrutin s’annonce très politique, mais les porteurs de la candidature américaine pour le Mondial de football en 2026 jouent la carte de l’économie. Présents mardi 8 mai à Bruxelles, au congrès annuel de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS), ils ont assuré qu’une Coupe du Monde aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada rapporterait le pactole. « Le chiffre d’affaires générerait un nouveau record : 14 milliards de dollars de revenus pour la FIFA, a assuré Carlos Cordeiro, le président de la Fédération américaine. Ce serait la Coupe du Monde la plus lucrative de l’histoire. » Le dossier nord-américain, en concurrence avec le Maroc, prévoit la vente de 5,8 millions de billets, pour une recette totale de 2,5 milliards de dollars, plus entre 1 et 1,5 milliard de revenus tirés de l’hospitalité, 3,6 milliards issus du marketing et 5 milliards des droits de télévision.
— Publié le 9 mai 2018