Des progrès mais peut, et doit, mieux faire. Telle est, en substance, l’analyse de la situation de l’athlétisme russe faite par l’IAAF, au deuxième jour de la réunion de son Conseil, jeudi 1er décembre à Monaco. L’organisation internationale a pris note des « progrès » de la Russie dans la lutte antidopage, marquée notamment par la mise en vigueur d’une loi prévoyant des peines de prison pour les athlètes, mais également les coachs et les médecins, convaincus de dopage. Mais l’IAAF a décidé de maintenir la suspension de sa fédération. La décision a été prise à l’unanimité du Conseil. Le Norvégien Rune Andersen, placé à la tête de la « task force » missionnée pour suivre l’évolution de la situation en Russie, a expliqué que le pays devait encore apporter la preuve que les contrôles antidopage sont effectués de manière « autonome et sans interférence extérieure. »
— Publié le 2 décembre 2016
