Logique et attendu. Après les Etats-Unis, l’Australie a annoncé à son tour sa décision de ne pas envoyer de délégation officielle aux Jeux d’hiver de Pékin 2022. Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a expliqué lui-même les raisons de ce boycott diplomatique, sans effet sur la participations des athlètes aux compétitions olympiques et paralympiques. « Cette décision va dans l’intérêt national de l’Australie, a-t-il déclaré mardi 7 décembre. C’est la bonne chose à faire« . Scott Morrison a également rappelé que la Chine avait publiquement critiqué les efforts déployés par l’Australie pour développer sa force de défense dans la région, « notamment en ce qui concerne, tout récemment, notre décision d’acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire« . A moins de deux mois de l’ouverture des Jeux d’hiver de Pékin, deux pays ont donc déjà annoncé un boycott diplomatique. Les autres pourraient suivre. La France, de son côté, a fait savoir qu’elle avait pris « bonne note du choix des Américains » de ne pas envoyer de représentation officielle en février prochain à Pékin. Mais l’Elysée n’a pas laissé entrevoir la position que la présidence de la République envisageait de prendre. « Nous allons nous coordonner au niveau européen, a précisé l’Elysée. Lorsque nous avons des préoccupations sur les droits de l’Homme, nous le disons aux Chinois. »
— Publié le 8 décembre 2021