Le vote s’annonçait presque joué d’avance. Son résultat n’a surpris personne, mais l’écart se révèle moins important que prévu. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont été désignées par la FIFA, jeudi 25 juin, pour co-organiser la Coupe du Monde féminine de football en 2023. Les deux pays du continent océanien ont été préférés à la Colombie, seul autre candidat encore en lice après le renoncement d’une demi-douzaine de postulants depuis le début de la procédure. Leur candidature a recueilli 23 voix, contre 12 pour la Colombie. Il n’y a pas eu la moindre abstention. Au terme du scrutin, la FIFA a rendu public le détail des votes (photo ci-dessous). Gianni Infantino, son président, a donné sa voix à l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Mais Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, et Noël Le Graët, son homologue de la Fédération française de football (FFF), ont penché pour la Colombie. L’Australie avait déjà tenté sa chance pour le Mondial masculin 2022, attribué au Qatar, mais elle avait été éliminée dès le 1er tour du scrutin, avec une seule voix en sa faveur. En 2023, le Mondial féminin sera le premier de l’histoire disputé dans deux pays. Le tournoi se déroulera dans 12 villes hôtes (sept en Australie, cinq en Nouvelle-Zélande). La finale est prévue au Stadium Australia de Sydney. L’édition 2023 sera également la première à réunir 32 équipes, contre 24 dans la version précédente.
— Publié le 26 juin 2020