Héritage très inattendu, et peu espéré, des Jeux de Tokyo : trois des nouveaux sports ou disciplines du dernier rendez-vous olympique d’été figurent dans le top 5 pour le nombre de blessures et d’accidents. Une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine révèle que 27 % des boxeurs et des spécialistes du BMX ont été blessés aux Jeux de Tokyo. Juste derrière ce duo de tête figurent le BMX freestyle (22 % de blessés), nouvelle discipline du programme, et deux sports additionnels, le skateboard (21 %) et le karaté (19 %). L’escalade, un autre sport additionnel, appelé à rejoindre plus durablement le programme à partir des Jeux de Los Angeles 2028, pointe quelques rangs plus loin, avec 15 % de blessés. A l’opposé, les sports les moins dangereux pendant les Jeux ont été le plongeon, le cyclisme sur route, l’aviron, la natation en eau libre et le tir, avec chacun entre un et deux pour cent de blessés. L’étude rapporte que les services médicaux et les médecins des équipes ont recensé 1.035 blessures (sur 11.315 athlètes) et 438 cas de maladies, soit environ 9 % de blessés et 4 % de malades, pour l’ensemble des sports olympiques. Une large majorité (58 %) des blessures se sont produites en compétition, 34 % à l’entraînement, et le reste durant l’échauffement ou le décrassage après l’épreuve. Aux Jeux paralympiques de Tokyo, le taux de blessure a chuté, pour atteindre seulement 8 % des athlètes (contre 12 % aux Jeux de Londres 2012 et Rio 2016). Mais les blessures enregistrées ont été plus graves.