Parenthèse refermée. Le tribunal administratif de Montreuil a enterré définitivement la polémique sur l’attribution de la concession du futur Centre aquatique olympique des Jeux de Paris 2024. Il a rejeté mercredi 15 juillet le recours déposé par le cabinet d’architectes MVRDV-BV, membre du groupe Vinci, contre la Métropole du Grand Paris. Le complexe sera donc bien construit par Bouygues, initialement choisi au terme de l’appel d’offres. MVRDV-BV réclamait l’annulation de la procédure, mais le tribunal de Montreuil l’a jugée régulière. Le cabinet d’architectes a même été condamné à verser 6.000 € d’indemnités à la Métropole du Grand Paris et au groupe Bouygues. Réaction de Patrick Ollier, le président de la Métropole, maître d’ouvrage du complexe aquatique : « Dès le démarrage du projet, la Métropole du Grand Paris a travaillé en totale transparence en respectant scrupuleusement les règles des marchés publics. Je me réjouis de la décision du tribunal administratif de Montreuil qui va permettre d’avancer dans la phase opérationnelle du CAO. » Le permis de construire va pouvoir être déposé, sans doute fin octobre ou début novembre 2020. Les travaux devraient débuter au cours de l’été 2021, pour une livraison du site le 1er avril 2024. Le Centre aquatique olympique doit accueillir les épreuves de natation artistique, plongeon et water-polo aux Jeux olympiques de Paris 2024, puis la compétition de boccia aux Jeux paralympiques.
— Publié le 16 juillet 2020