A moins de trois ans de l’événement, le mouvement sportif français tourne déjà ses regards vers l’après Paris 2024. Pour preuve la renaissance, présentée en fin de semaine passée à l’occasion des Mondiaux de cyclisme sur piste à Roubaix, du Comité français du sport international (CFSI). Il avait été créé en 2013 (photo ci-dessus) avec l’intention affirmée de préparer le terrain à une candidature de Paris aux Jeux de 2024, par une présence plus forte du mouvement sportif et de ses dirigeants sur l’échiquier international. Il était alors présidé par Bernard Lapasset, par ailleurs co-président avec Tony Estanguet du comité de candidature de Paris 2024. Laissé à l’abandon après la victoire de la capitale française dans la course aux Jeux, il renaît aujourd’hui de ses cendres. La nouvelle structure, présentée par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, vise à « fédérer les énergies pour gagner en influence et en attractivité sur la scène internationale ». A ce stade du processus, le nouveau CFSI est en seulement aux textes. Il sera formé dans les semaines à venir, avec un comité stratégique attendu pour la fin du mois de novembre. Mais l’intention est claire, et les objectifs déjà précisés : renforcer l’influence de la France dans les instances sportives internationales, son attractivité pour les grands événements, et aider les entreprises à gagner de nouveaux marchés. Parmi les initiatives envisagées, l’installation d’un bureau à Lausanne, la capitale olympique, et l’organisation de rencontres dites d’influence lors des prochains rendez-vous majeurs du calendrier sportif international en France. Le CFSI nouvelle version aura très rapidement une première mission : accompagner la candidature de Martin Fourcade à la commission des athlètes du CIO, dont les élections se tiendront pendant les Jeux d’hiver de Pékin 2022.
— Publié le 25 octobre 2021