La menace se précise pour la Biélorussie. Le CIO a fait savoir, mercredi 25 novembre, qu’il étudiait actuellement les possibles sanctions à appliquer aux dirigeants olympiques biélorusses en raison des nombreuses représailles infligées depuis près de quatre mois aux athlètes ayant choisi de se joindre au mouvement de protestation contre la réélection du président Alexandre Loukachenko. Sans nommer directement le chef de l’Etat, par ailleurs également président du comité national olympique depuis 23 ans, le CIO a indiqué réfléchir à des « mesures ou sanctions appropriées » contre les dirigeants sportifs du pays. Leur acharnement à punir les athlètes opposés au régime en place constituerait une évidente violation de la charte olympique. Selon le CIO, le nombre de rapports concernant les athlètes et les officiels sanctionnés en Biélorussie ne cesserait d’augmenter depuis plusieurs semaines. « Au vu du nombre croissant de rapports préoccupants concernant des athlètes, des officiels et certains sports au Bélarus, la commission exécutive a décidé d’engager une procédure formelle en vue d’examiner d’éventuelles mesures ou sanctions appropriées à l’encontre du CNO de la République du Bélarus », explique le CIO dans un communiqué.
— Publié le 26 novembre 2020