Mustapha Berraf peut se frotter les mains. Saisi par les représentants de 4 fédérations sportives algériennes, agissant au nom d’un « collectif », le CIO a rejeté en bloc les plaintes pour irrégularités déposées à la suite de la dernière élection au comité national olympique, le 27 mai 2017. Un courrier officiel du CIO, signé par son directeur général adjoint en charge des CNO, Pere Miro, détaille la position de l’organisation olympique sur cette affaire. « Nous constatons en premier lieu que cette démarche intervient a posteriori et que les « irrégularités » dénoncées ne sont étayées par aucune preuve significative tangible à ce stade, explique le courrier du CIO en date du 14 juin. Le CIO a déjà pris acte des résultats de cette assemblée générale élective sur la base des éléments reçus de la part du CNO et du bureau de vote qui a procédé aux élections (…). Néanmoins, au vu des « contestations » reçues, nous avons pris soin de réexaminer la situation de manière approfondie et détaillée avec le CNO, comme d’habitude dans ces circonstances. Il ressort de cette analyse complémentaire que tous les documents, éléments et explications reçus nous permettent de confirmer la position initiale du CIO et que le CIO n’a aucune raison de remettre en cause le déroulement du scrutin ni les résultats des élections. » Mustapha Berraf avait été réélu le 27 mai dernier pour un cinquième mandat à la présidence du comité olympique algérien, au terme d’un vote où il avait obtenu 80 voix, contre 45 à son rival, Abdelhakim Dib, le président de la Fédération algérienne athlétisme.
— Publié le 15 juin 2017