Le CIO n’a pas tardé à prendre position dans le débat sur la participation de l’athlétisme russe aux Jeux de Rio. En écho à la décision prise par l’IAAF de maintenir la suspension de la fédération russe, l’organisation olympique a fait savoir dès samedi 18 juin, via un communiqué, qu’elle soutenait « la position stricte de l’IAAF contre le dopage, conforme à la politique de tolérance zéro du CIO ». Elle indique par ailleurs respecter « totalement la décision de l’IAAF », mais sans exclure la possibilité que des athlètes russes puissent participer aux JO de Rio 2016. « Ils doivent rassembler les éléments qui prouvent qu’ils ont été soumis à une surveillance et à des contrôles antidopage crédibles, et ce durant une période appropriée, et ensuite un comité au sein de l’IAAF décidera. Ils doivent aussi remplir des critères sportifs. » Pas simple. A ce stade, il semble que seuls les athlètes russes s’entraînant à l’étranger seront en mesure de satisfaire ces critères. Citons, par exemple, la « lanceuse d’alerte » Yuliya Stepanova ou encore la sauteuse en longueur Darya Klishina, toutes les deux installées aux Etats-Unis. Le décision devrait être prise ce mardi 21 juin à Lausanne, à l’occasion du « Sommet olympique » organisé par le CIO.
— Publié le 20 juin 2016
