Yuriko Koike peut se frotter les mains: sa déclaration très médiatisée sur le sexisme du Kasumigaseki Country Club, choisi par les organisateurs des Jeux de Tokyo 2020 comme site des tournois olympiques, a eu l’effet escompté. Vertement critiqué par la gouverneure de la capitale japonaise pour ne pas accorder aux femmes le droit d’être membres à part entière (et leur interdire l’accès au parcours certains dimanches de l’année), le club serait prêt à changer ses règles. Son manager général, Hiroshi Imaizumi, a reconnu que le moment était venu de « vivre avec son temps ». Il a confié que la direction du club allait prochainement discuter d’une possible modification des statuts afin d’en finir avec une politique jugée sexiste et discriminatoire. Le Kasumigaseki Country Club, situé dans la préfecture de Saitama, compte 200 femmes parmi ses effectifs, mais elles n’ont pas le statut de membres de plein droit. Selon le quotidien anglais The Telegraph, le CIO serait très préoccupé par cette situation et en aurait déjà parlé avec la Fédération internationale de golf (IGF).
— Publié le 19 janvier 2017