C’est parti. Le COJO Paris 2024 a officiellement lancé, la semaine passée, l’appel d’offres pour l’attribution des droits TV des Jeux paralympiques de Paris 2024 (24 août au 8 septembre) sur le territoire national. Il se compose d’un lot unique, mais les chaînes peuvent postuler en groupement, voire sous-licencier les droits, « sous réserve de ne pas dégrader leur offre qualitative. » Pour cette première édition des Jeux paralympiques en France, le COJO Paris 2024 met la barre très haut, avec un logo commun aux Jeux olympiques et paralympiques, un concept dit « miroir » à celui des Jeux olympiques, et une intégration paralympique à chaque étape du projet. Les organisateurs le rappellent dans leur appel d’offres : les Jeux paralympiques de Tokyo ont rassemblé en France 24 millions de téléspectateurs, avec une centaine d’heures de programmes en direct (soit 4,4 millions de téléspectateurs quotidiens). Ils étaient diffusés par le groupe audiovisuel public France Télévisions. L’appel d’offres comporte deux volets : financier, afin de couvrir les coûts de production des images des Jeux paralympiques ; et qualitatif avec des critères particulièrement ambitieux, qui représentent 50% de la note globale, pour garantir une exposition maximale à l’évènement. Le COJO le précise en toutes lettres : son barème valorise la diffusion sur des canaux accessibles gratuitement, en direct et en prime time. Les candidats devront adopter « une véritable ligne éditoriale permettant d’accompagner l’évènement en amont, auprès du public le plus large possible, via des émissions spécifiques, des programmes de mise en valeur des athlètes ou de changement de regard sur le handicap, pendant les trois années qui précèderont les Jeux paralympiques de Paris 2024. » Déjà détenteur des droits des Jeux olympiques de Paris 2024, acquis auprès du groupe américain Discovery, France Télévisions semble en position de force pour rafler la mise, surtout avec la création annoncée de sa future chaîne olympique. Les diffuseurs intéressés ont jusqu’au 3 décembre 2021 pour répondre à l’appel d’offres.