Les affaires s’entassent à sa porte, mais le comité d’organisation de la Coupe du Monde de rugby 2023 en France garde la tête droite et les yeux fixés sur l’objectif. Son président, Jaques Rivoal, l’a assuré au cours du dernier weekend lors d’un entretien avec l’AFP. « Ce sont des événements qui sont un peu derrière nous aujourd’hui, a-t-il suggéré en référence aux enquêtes en cours ouvertes contre l’ancien directeur général Claude Atcher, poussé vers la sortie au mois d’octobre. Ça n’a fait que confirmer que les décisions qui ont été prises cet été sont les bonnes.Nous n’avons pas du tout été affectés par l’actualité qui a été effectivement un peu agitée. Les deux meilleurs signes sont que les billets se sont vendus très bien et que tous les sponsors nous ont rejoints et nous sont restés fidèles. Aujourd’hui, on est complètement en trajectoire pour réaliser ce qui va être une très grande fête populaire« . Prochaine étape, pour le GIP France 2023 : une réunion du conseil d’administration, le 2 février, au cours de laquelle sera présentée une révision du budget. « On a pour la première fois fait un travail de transparence pour présenter un résultat complètement consolidé, détaille Jacques Rivoal. Ce que je peux vous dire, c’est qu’on sera à même de présenter un résultat qui sera au niveau des meilleurs benchmarks dans l’histoire des Coupes du Monde« . En phase de candidature, Claude Atcher avait affirmé pouvoir réaliser un bénéfice de 200 millions d’euros. Au dernier pointage, la prédiction serait nettement revue à la baisse, avec un résultat positif espéré d’environ 40 millions d’euros.
— Publié le 23 janvier 2023