La fin de la crise ? Bernardo Arévalo, le président du Guatemala, s’est rendu mercredi 21 février au siège du CIO à Lausanne. Il a longuement rencontré Thomas Bach, le maître des lieux. En soi, rien de très exceptionnel, la Maison olympique recevant chaque année un lot fourni de chefs d’Etat. Mais la visite de Bernardo Arévalo intervient à un moment délicat pour son pays, dont le comité national olympique est suspendu par le CIO. A Lausanne, mercredi, Thomas Bach et le dirigeant sud-américain n’ont donc pas seulement échangé les bons mots et les poignées de mains d’usage. Ils ont évoqué la situation du mouvement olympique au Guatemala. Selon la version officielle, « le président Arévalo a exprimé ses préoccupations concernant la suspension actuelle du CNO guatémaltèque et son souhait de voir la situation se résoudre le plus tôt possible afin que les athlètes guatémaltèques puissent représenter leur pays et participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 sous le drapeau national. » Thomas Bach, de son côté, s’est dit « tout à fait disposé à œuvrer pour la réintégration du CNO suspendu dans les meilleurs délais, ce qui ouvrirait la voie à la participation des athlètes aux Jeux olympiques de Paris 2024 sous le drapeau guatémaltèque et le protocole habituel ». Mais, a tenu à préciser Thomas Bach, sous réserve de l’élection dans les plus brefs délais d’un CNO au Guatemala, lequel devra se doter d’un « fonctionnement en totale conformité avec la Charte olympique. »
