Prévisible. Le Japon ne reste pas les bras croisés face aux soupçons de corruption sur l’attribution à Tokyo des Jeux de 2020, brandis par la justice française dans le cadre de son enquête sur Lamine Diack. Tsunekazu Takeda, le président du comité olympique japonais, a annoncé ce mercredi 18 mai la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. « Nous avons décidé de former une commission d’enquête, qui inclura des avocats de l’extérieur, pour déterminer s’il y a eu des irrégularités dans le contrat signé avec Black Tidings », a déclaré devant les parlementaires Tsunekazu Takeda. Le président du comité olympique japonais a par ailleurs confirmé l’existence d’un contrat avec la société singapourienne, mais sans en divulguer les détails, se murant derrière une « obligation de confidentialité ». La presse nippone, elle, s’embarrasse de moins de précautions. Le quotidien Yomiuri Shimbun révèle, dans son édition du 18 mai, qu’une partie de l’argent versé aurait servi à acheter des montres de luxe.
— Publié le 18 mai 2016