Le feuilleton du scandale de corruption aux Jeux de Tokyo 2020 redevient quotidien. Kyodo News rapporte que les enquêteurs ont effectué une perquisition au siège de l’agence de publicité et relations publiques Dentsu, dans la matinée de ce vendredi 25 novembre. Une autre perquisition aurait été menée chez un organisateur japonais d’événements, Cerespo, basé dans la capitale japonaise. Ces deux actions interviennent au lendemain d’une information, relayée par les médias japonais, selon laquelle l’agence de publicité ADK aurait révélé à l’organisme de surveillance du commerce avoir obtenu avant les Jeux de Tokyo des contrats pour l’organisation de trois test-events sans en passer par un appel d’offres, ou au terme de procédures truquées. En signalant spontanément cette violation présumée des lois sur l’attribution des marchés, ADK espère bénéficier de la clémence des procureurs et d’une réduction des amendes. L’affaire de corruption liée aux Jeux de Tokyo 2020 a débuté en juillet dernier, avec la découverte par les enquêteurs de pots-de-vin payés à un membre du conseil d’administration du comité d’organisation, Haruyuki Takahashi, par plusieurs sponsors de l’événement.