Rien de nouveau sous le soleil : le dopage continue de tailler à coups de serpe dans les rangs de l’athlétisme kényan. L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé que la Kényane Sarah Chepchirchir, 39 ans, victorieuse du marathon de Tokyo en 2017, a été suspendue pour une période de huit ans. Epinglée une première fois pour des anomalies dans son passeport biologique, elle avait déjà écopé d’une suspension de quatre ans, entre février 2019 et février 2023. Cette fois, elle a été contrôlée en novembre dernier au marathon de Chonburi, en Thaïlande, bouclé à la 2ème place en 2 h 35 min et 43 sec. Son échantillon d’urine a révélé des traces de testostérone. Sa nouvelle suspension, allongée à huit ans comme le prévoit le règlement en cas de récidive, prendra fin en décembre 2031. Sarah Chepchirchir aura alors 47 ans.
