Plus de doute possible : le Maroc fera bien équipe avec l’Espagne et le Portugal dans la bataille pour l’attribution du Mondial de football en 2030. Annoncée la veille par un communiqué signé du roi Mohammed VI, son arrivée a été confirmée mercredi 15 mars par les chefs des gouvernements espagnol et portugais. Hasard du calendrier, les deux hommes étaient réunis à Lanzarote, aux îles Canaries, pour un sommet bilatéral. Ils en ont profité pour assurer que l’ajout du Maroc renforçait le dossier. « Je pense que cette candidature de la péninsule ibérique avec le Maroc revêt un poids, un message très important pour le monde, et en particulier pour l’Europe et l’Afrique, a suggéré le Premier ministre portugais, Antonio Costa. Nous sommes deux continents voisins et nous voulons travailler ensemble. Nous ne sommes pas deux continents distants qui souhaitent rivaliser mais qui, au contraire, souhaitent célébrer ensemble le sport et toutes les valeurs associées au sport. » Pour Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, l’ajout du Maroc « place la candidature conjointe de l’Espagne et du Portugal dans des dispositions optimales pour remporter cette course. Cela renvoie un message positif et améliore les conditions. » Aucun des deux hommes n’a mentionné l’Ukraine, qui figurait encore en début de semaine parmi le trio candidat au Mondial 2030. Mais selon la presse espagnole, l’arrivée du Maroc l’écarte définitivement du projet. L’Ukraine aurait été évincée en raison de la récente suspension du président de sa fédération de football pour des faits de corruption présumée. Une réunion était prévue mercredi 15 mars à Kigali, au Rwanda, en marge du congrès de la FIFA, entre les dirigeants espagnols, portugais et marocains.
