Le Mondial féminin de football 2019 en France n’a pas seulement battu des records en termes de public dans les stades et d’audimat à la télévision. Selon la FIFA, le tournoi a également été le plus relevé de l’histoire sur le plan technique. Telle est la conclusion du rapport du Groupe d’étude technique (TSG) de la FIFA, qui sera publié le 22 septembre, à l’occasion de la Conférence du football de la FIFA à Milan. Le document révèle que seulement 9% des passes ont été jouées longues au Mondial 2019, en très nette baisse par rapport aux deux éditions précédentes. Cette donnée suggère que les équipes cherchaient à construire leur jeu par des ballons plus courts, et non plus à adresser de longues passes vers l’avant, souvent en pure perte. Autre fait marquant : le nombre d’arrêts réalisés par les gardiennes de but a atteint le taux record de 70%, en augmentation de 5 points par rapport au Mondial 2015 au Canada. Dans le même temps, le taux de réussite sur les tirs au but est en baisse, à seulement 72 % (- 10 points). Ces deux chiffres attestent, selon le rapport de la FIFA, de la qualité croissante des gardiennes de but. Enfin, l’étude menée par l’équipe d’experts révèle que l’Allemagne pointe en tête du classement de la distance totale parcourue au cours d’une rencontre, avec 114,7 km par match, soit nettement plus que la moyenne du tournoi (109,3 km).
— Publié le 15 septembre 2019