L’Agence russe antidopage (RUSADA) affiche ses chiffres. Ils confirment la tendance. Selon un communiqué de presse publié cette semaine, pas moins de 23 cas de dopage au meldonium ont été enregistrés depuis le début de l’année à la suite de contrôles effectués sur des athlètes russes. Huit d’entre eux ont fait l’objet d’une sanction. Les 15 autres ont été mis en attente jusqu’aux résultats complets de l’analyse. La RUSADA le précise : 19 cas de dopage au meldonium avaient été détectés en 2022, et 18 au cours de l’année précédente. Selon la directrice générale de l’agence, Veronika Loginova, un quart des violations antidopage signalées l’an dernier concernait des contrôles positifs au meldonium. Placé sur la liste des produits interdits par l’AMA en janvier 2016, dans la catégorie S4 (hormones et modulateurs métaboliques), ce médicament cardiaque en vente libre en Russie s’est révélé très populaire parmi les athlètes russes depuis plusieurs années. Il avait fait pour la première fois l’actualité en 2016, lorsque l’ex-numéro 1 mondiale du tennis Maria Sharapova avait été contrôlée positive et suspendue 15 mois. Deux ans plus tard, le joueur de curling russe Alexander Krushelnitsky, médaillé de bronze dans l’épreuve mixte aux Jeux d’hiver de PyeongChang 2018, a été contrôlé positif au même produit.
— Publié le 9 novembre 2023