
Le nom du futur président du CIO sera connu le 20 mars. Parmi les sept candidats figure le Prince Feisal. A l’approche de l’heure de vérité, le président du Comité olympique jordanien est revenu sur cette campagne, « une bonne expérience » à ses yeux, quel que soit le résultat. « Pour moi, la campagne a été fascinante, explique-t-il à l’AIPS. J’ai appris des gens. J’ai écouté des points de vue différents, des préoccupations différentes, et chacun d’entre eux avait quelque chose de différent à apporter au débat. Et je pense que cela m’a permis de devenir une meilleure personne. » Bien qu’il ne soit pas cité parmi les principaux favoris, il estime avoir une carte à jouer. « J’ai eu l’occasion de présenter ma vision à Lausanne, j’ai eu de très bons retours et de nombreux encouragements, confie-t-il. J’ai de bonnes chances. J’ai vraiment l’impression que la dynamique est en train de s’installer. De plus en plus de gens viennent me voir et me parlent. Je pense, d’après les chiffres que nous entendons, que je serai dans les quatre derniers. Je pense que je peux atteindre les trois dernières places et, en fonction de mes adversaires, j’ai une réelle chance de gagner. Je suis là pour gagner et je pense que je peux contribuer à rendre le CIO meilleur. » En cas de victoire, il deviendrait le premier représentant asiatique à diriger le CIO.