Faux départ pour le procès devant la justice suisse de Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah. Il aurait dû débuter lundi 22 février au matin, mais il a été ajourné après deux heures de procédure. En cause, l’absence d’un avocat aux côtés de l’un des prévenus, Hamad al-Haroun, décrit dans l’acte d’accusation comme un ancien assistant de Sheikh Ahmad. Le Koweïtien s’est présenté devant les trois juges du tribunal pénal de Genève sans représentant légal. Un avocat sera désigné pour l’assister. Un autre des accusés, l’avocat anglais Matthew Parish, n’était pas présent lundi matin à l’ouverture du procès, mais il était représenté et peut être jugé malgré son absence. Sheikh Ahmad, en revanche, était bien là, à l’heure, accompagné de son équipe d’avocats. Il n’a fait aucun commentaire et s’est refusé à répondre aux questions des médias. Les juges du tribunal de Genève n’ont pas précisé à quelle date le procès pourrait désormais débuter, mais il semble acquis que l’affaire ne sera pas bouclée avant la prochaine session du CIO, organisée à partir du 10 mars en mode virtuel. Suspendu temporairement de l’instance olympique le temps de la procédure judiciaire, Sheikh Ahmad en sera donc certainement absent.
