— Publié le 7 novembre 2023

Le ROC a saisi le TAS

Russie

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Il l’avait annoncé, il a tenu parole : le comité olympique russe (ROC) a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester sa suspension par le CIO, décidée à la mi-octobre en préambule de la 141ème session de l’instance à Mumbai. La juridiction basée à Lausanne l’a révélé lundi 6 novembre via un communiqué, où elle explique que  le ROC « demande que la décision contestée soit annulée et qu’il soit réintégré en tant que CNO reconnu par le CIO, bénéficiant de tous les droits et prérogatives accordés par la Charte olympique. » Le ROC espère ainsi pouvoir continuer à bénéficier des subventions du CIO, chose impossible dans le cas d’une suspension. Pour rappel, le comité olympique russe a été sanctionné le mois dernier pour avoir annexé quatre organisations sportives ukrainiennes, des régions de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporizhzhia. Une initiative russe jugée par le CIO comme une « violation de l’intégrité territoriale du comité national olympique ukrainien », contraire à la Charte olympique. Le TAS précise dans son communiqué entamer « les échanges de conclusions écrites entre les parties » et la constitution du panel arbitral. Mais il n’annonce aucune date d’audience, et pas non plus d’échéance pour sa décision. Dans tous les cas, la position de la juridiction n’aura aucun effet sur la présence, ou non, d’athlètes russes aux Jeux de Paris 2024. Un avis favorable au ROC n’e forcerait pas le CIO à autoriser leur participation, ni même à accélérer sa décision. Un scénario inverse n’aurait pas non plus d’effet direct. Mais il réduirait sans doute encore les chances des athlètes russes de pousser la porte des Jeux de Paris 2024.