Le mouvement sportif français peut respirer. Le Sénat a adopté, mardi 16 février, le projet de loi sur le code mondial et la lutte antidopages. Présenté par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, le texte a été voté à l’unanimité. Il l’avait déjà été dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale. Résultat : la France pourra se mettre en conformité avec le code mondial antidopage avant le 12 avril, la date limite fixée par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Dans un premiers temps, les sénateurs avaient laissé entendre qu’ils pourraient ne pas voter le projet de loi. Ils demandaient des éclaircissements sur certains points, dont les pouvoirs d’enquête de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), et les prérogatives du laboratoire national antidopage. Leurs réticences faisaient peser la menace de sanctions sur le sport français, la plus sérieuse étant une interdiction de participation des athlètes aux compétitions internationales. Mais l’intervention de Roxana Maracineanu à la tribune a semblé rassurer les Sénateurs. Les différents amendements déposés ont été retirés. Le code mondial antidopage sera donc inscrit dans la loi française dans les délais fixés par l’AMA.
— Publié le 17 février 2021