Thomas Bach pourra quitter en juin prochain son bureau présidentiel à la Maison olympique de Lausanne avec la satisfaction du devoir accompli. Le dirigeant allemand a enfoncé une nouvelle porte, en fin de semaine passée à New York, en faisant inscrire en toutes lettres le sport et ses valeurs dans le Pacte pour l’avenir des Nations Unies. Le document qualifié d’historique a été adopté dimanche 22 septembre par les 193 États membres. Le sport y est mentionné à plusieurs reprises. Le CIO relève notamment sa présence dans l’action 11, sur les 56 prévues, où les États membres de l’ONU déclarent : “Nous entendons protéger et promouvoir la culture et le sport en tant que composantes à part entière du développement durable. » Il est également question, dans le pacte, du sport comme « sentiment d’identité » et outil de « cohésion sociale », comme moyen de « santé et bien-être des individus et des communautés ». Il est aussi mentionné dans la Déclaration sur les générations futures, une partie intégrante du Pacte pour l’avenir. Dans ce document, les États membres des Nations Unies s’engagent notamment à “investir dans un enseignement de qualité accessible, sûr, inclusif et équitable pour toutes et tous, y compris l’éducation physique et le sport ». Dans un communiqué, le CIO rappelle son statut d’observateur permanent aux Nations Unies. L’instance souligne également la reconnaissance officielle par l’ONU en 2015 du sport en tant que “partenaire important » du développement durable et son inscription dans les objectifs de l’Agenda 2030.
— Publié le 24 septembre 2024