Quinze mois après la fin des Jeux de Tokyo 2020, le gouvernement japonais a tranché définitivement la question de l’avenir du Stade National, construit spécialement pour le rendez-vous olympique et paralympique, où il a servi pour les cérémonies et les épreuves d’athlétisme. Il sera géré par le secteur privé. L’Agence japonaise des sports a dévoilé, mercredi 28 décembre, la nouvelle feuille de route de l’utilisation à venir de l’enceinte. Elle prévoit le lancement en 2023 d’un appel d’offres pour l’exploitation du stade, pour un basculement vers le nouvel opérateur à partir de l’année suivante. Depuis la fin des Jeux de Tokyo, l’équipement a affiché des comptes dans le rouge, obligeant le gouvernement japonais à dépenser près de 10 millions de dollars par an pour éponger le passif. Le passage à une exploitation privée devrait le décharger de cette responsabilité, mais il est prévu que les autorités nationales continuent à verser une subvention annuelle. Selon la NHK, l’appel d’offres qui doit être lancé l’an prochain précisera que le stade doit conserver sa piste d’athlétisme, Tokyo devant accueillir les Mondiaux en plein air en 2025. Mais il devrait laisser à son futur exploitant la possibilité d’organiser des événements non sportifs, notamment des concerts.
— Publié le 29 décembre 2022