La ville de Sevran, en Seine-Saint-Denis, peut remballer son projet d’accueillir sur un bassin artificiel les épreuves de surf des Jeux de Paris 2024. Tony Estanguet, le président du COJO, l’a annoncé mercredi 12 juin, au deuxième jour de la visite de la commission de coordination du CIO : les compétitions se dérouleront en milieu naturel. « Il a été décidé lors du dernier conseil d’administration de Paris 2024 de ne pas utiliser de vague artificielle pour accueillir les épreuves de surf et de privilégier plutôt un site naturel, a-t-il expliqué à Marseille. On a la chance en France d’avoir plusieurs sites naturels qui ont l’expérience, l’expertise en matière d’accueil de grands événements internationaux en surf. » Un appel à candidatures sera prochainement lancé, dans l’hypothèse où la session du CIO valide, en fin de mois à Lausanne, le choix du surf comme sport additionnel. A ce jour, trois sites ont déjà manifesté publiquement leur intérêt : la ville de Biarritz, alliée à trois communes des Landes (Capbreton-Hossegor-Seignosse), Lacanau (Gironde), et La Torche (Finistère).