Sport additionnel aux Jeux de Tokyo l’an prochain, puis encore trois ans plus tard à Paris 2024, le surf veut sa part des recettes distribuées par le CIO aux fédérations internationales. Fernando Aguerre, le président de son instance internationale (ISA), ne fait plus mystère de ses prétentions. Il l’a expliqué à l’agence Reuters : « Pour les Jeux de Tokyo, nous ne toucherons rien au moment du partage des recettes liées au marketing et aux droits de télévision. Mais nous devons avoir une discussion maintenant avec le CIO dans la perspective des Jeux de Paris 2024, car nous ne sommes pas le sport d’une seule édition des Jeux. » Selon les règles du CIO, les sports additionnels ne sont pas concernés par les subventions versées par l’instance olympique aux fédérations internationales. Pour rappel, le surf sera présent comme sport additionnel aux Jeux de Tokyo 2020 puis Paris 2024, tout comme le skateboard et l’escalade. « Nous avions accepté cette situation pour les Jeux de Tokyo, poursuit Fernando Aguerre. Mais maintenant, la situation est différente, d’autant qu’il est probable que nous serons présents à trois éditions des Jeux. Tout indique en effet que le surf soit intégré aux Jeux de Los Angeles 2028. Avec la probabilité de trois Jeux, le surf sera un sport olympique permanent. Nous ne sommes pas un coup d’un soir. Au vu de la valeur que nous apportons aux Jeux, il serait normal que nous ayons une discussion avec le CIO sur ce sujet. »
— Publié le 15 décembre 2020