Fin du feuilleton. Ahmad Ahmad, l’ex président de la Confédération africaine de football (CAF), ne pourra pas briguer un deuxième mandat. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par le dirigeant malgache dans l’espoir de faire annuler sa suspension de cinq ans prononcée en novembre dernier par la commission d’éthique de la FIFA, a confirmé la sanction. Certes, la suspension d’Ahmad Ahmad a été réduite à seulement trois ans, mais il reste inéligible à la présidence de la CAF, dont l’élection doit se dérouler vendredi 12 mars. Après avoir entendu Ahmad Ahmad la semaine passée, le TAS l’a reconnu coupable de violation des règles du code d’éthique de la FIFA, pour violations financières et détournement de fonds. Egalement sanctionné d’une amende de 50.000 francs suisses (45.000 euros), le Malgache ne pourra pas exercer d’activité dans le football jusqu’en novembre 2022. En l’absence d’Ahmad Ahmad, l’élection à la présidence de la CAF s’annonce comme une formalité, le Sud-Africain Patrice Motsepe, soutenu par Gianni Infantino, étant désormais le seul candidat.
— Publié le 9 mars 2021