Pas de mauvaise surprise pour le CIO. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé, en fin de semaine passée, sa décision de suspendre le Comité olympique russe (ROC) pour avoir intégré quatre organisations sportives basées en Ukraine (Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijia). L’instance l’avait annoncé en octobre dernier, avant la session de Mumbai, justifiant sa sanction par une violation de la Charte olympique. La Russie a contesté sa suspension devant le TAS. Sans résultat. Dans un communiqué publié vendredi 23 février, la juridiction sportive explique que son panel chargé de l’affaire a « rejeté l’appel et confirmé la décision contestée ». Elle précise que la commission exécutive du CIO « n’a pas violé les principes de légalité, d’égalité, de prévisibilité ou de proportionnalité. » A l’annonce du verdict du TAS, le Comité olympique russe n’est pas resté sans réaction. Il l’a qualifié de « discrimination sans précédent » contre ses athlètes. Le ROC accuse le TAS d’avoir « ignoré les nombreux arguments juridiques » invoqués par la Russie, et d’agir comme un « instrument politique » au service des Occidentaux.
— Publié le 26 février 2024