Menace sur le test event de natation en eau libre. Quatrième étape de la Coupe de Monde, l’épreuve organisée sous l’égide de World Aquatics est prévue ce weekend à Paris (5 et 6 août), dans la Seine, entre le Pont Alexandre III et le Pont de l’Alma. Mais les fortes précipitations enregistrées au cours des derniers jours dans la capitale française, et prévues d’ici la fin de la semaine, pourraient contraindre les organisateurs à annuler la compétition. Les pluies risquent en effet de ramener les eaux usées dans le fleuve, en faisant déborder les égouts. Selon les autorités concernées, le risque est réel de voir la Seine enregistrer un niveau de pollution trop élevé pour la baignade, donc pour une épreuve de Coupe du Monde d’eau libre. Les analyses quotidiennes avaient été jugées excellentes au début du mois de juin, ce qui avait permis de donner le feu vert à l’organisation du test event pour les Jeux de Paris 2024. Mais Pierre Rabadan, l’adjoint au sport et à la Seine à la mairie de Paris, l’a reconnu : « S’il pleut une semaine des torrents, ce sera compliqué ». Une réunion est prévue dans la nuit de jeudi à vendredi pour autoriser, sur la base du dernier prélèvement d’eau effectué, l’entraînement programmé vendredi 4 août à 7 h 30. Une autre réunion doit se tenir au cours de la nuit suivante. Dans l’hypothèse où les analyses du prélèvement ne seraient pas bonnes, l’annulation sera prononcée. Précision : le COJO Paris 2024 et World Aquatics ont prévu de décaler les épreuves de deux ou trois jours, l’an prochain, en cas d’orages et de fortes pluies pendant les Jeux olympiques.
