Après Rio 2016, Tokyo 2020? Selon une étude menée conjointement par le comité d’organisation des Jeux de 2020 et le gouvernement métropolitain de Tokyo, les eaux de l’Odaiba Marine Park, site des épreuves de triathlon et natation en eau libre aux prochains Jeux, n’atteignent pas toujours les standards requis. L’étude a été menée au cours de l’été 2017, sur 21 jours correspondant aux dates des Jeux olympiques, et 5 jours reflétant celles des Jeux paralympiques. Selon un communiqué de Tokyo 2020, ses résultent se révèlent très différents d’un jour à l’autre, en fonction notamment des températures de l’air et du niveau des précipitations. Le dernier mois d’août a été particulièrement humide à Tokyo, avec une succession de 21 jours consécutifs de pluie, ce qui ne s’était plus produit depuis 1977. Mais les résultats de l’analyse conduite à l’Odaiba Marine Park révèlent que les standards exigés par la FINA quant à la qualité de l’eau pour une épreuve olympique ont été atteints seulement 10 jours. Pire: les standards de l’ITU pour un triathlon olympique ont été atteints 6 jours au mois d’août 2017. Certains jours, le niveau de bactéries E. coli s’est révélé 21 fois supérieur aux standards. Selon Koji Murofushi, le directeur des sports de Tokyo 2020, les résultats de l’analyse ont été en partie faussés par les très fortes précipitations enregistrées en juillet et août. Dans son communiqué, l’équipe de Tokyo 2020 promet de tout mettre en oeuvre au cours des trois prochaines années pour améliorer la qualité de l’eau sur le site des compétitions.
— Publié le 5 octobre 2017