Une enquête du quotidien japonais Mainichi Shimbun le révèle: seulement 30% des communes des préfectures de Iwate, Miyagi et Fukushima, frappées par le tremblement de terre et le tsunami de 2011, sont prêtes à servir de camps de base ou de séjour pour les délégations étrangères avant les Jeux de Tokyo 2020. Au total, elles sont 14 sur les 42 communes interrogées à manifester un intérêt à l’accueil de délégations olympiques ou paralympiques. Pour les autres, les effets de la catastrophe de 2011 sont encore trop visibles pour envisager de jouer un rôle avant ou pendant les Jeux de 2020. En réponse à l’enquête du quotidien, plusieurs municipalités évoquent un manque de moyens financiers, de personnel et surtout d’équipements sportifs pour recevoir une équipe d’athlètes.
— Publié le 9 mars 2018