Sale affaire. Selon une information révélée par l’agence Reuters, la Fédération égyptienne d’haltérophilie serait sous la menace d’une suspension. En cause, l’annonce de 7 cas de dopage parmi ses athlètes, dont 5 concernaient des adolescents. Parmi eux, deux jeunes athlètes féminines âgées seulement de 14 ans. Les haltérophiles égyptiens auraient été déclarés positifs aux stéroïdes anabolisants aux derniers championnats d’Afrique cadets et juniors, organisés en décembre 2016 au Caire. Interrogées par Reuters, la Fédération égyptienne d’haltérophilie et l’Agence égyptienne antidopage ont assuré qu’elles avaient été victimes d’un complot, mais sans pouvoir étayer cette réponse par le moindre élément. Selon le règlement de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), un pays s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’à une suspension de 2 ans s’il est constaté trois cas positifs ou plus, parmi ses athlètes, au cours d’une même année.
— Publié le 16 juin 2017