Seule femme, avec deux hommes, dans la course à la présidence de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), la Burundaise Lydia Nsekera ne fait pas mystère de sa confiance et des ses ambitions. Interrogée par RFI, la dirigeante africaine, par ailleurs membre du CIO et de la FIFA, met volontiers en avant son expérience du mouvement sportif parmi ses atouts. « Mon accession à la FIFA et au CIO est le résultat d’un travail assidu au sein du mouvement sportif dans mon pays, le Burundi, a-t-elle confié. Je compare la situation de l’ACNOA à la situation de la Fédération de football du Burundi (FFB) quand j’ai pris sa présidence en 2004. Une Fédération qui avait des défis aussi importants et similaires que ceux de l’ACNOA et que j’ai su redresser rapidement. C’était une expérience très enrichissante qui m’a ouvert les yeux sur la gestion des organisations sportives. » Selon elle, le mouvement olympique africain « traverse une période très difficile. Il y a trop de divisions au sein de nos membres. Nous faisons face à un problème sérieux de gouvernance. » L’élection à la présidence de l’ACNOA doit se dérouler le 29 novembre à Tokyo. En plus de Lydia Nsekera, elle mettra aux prises l’Algérien Mustapha Berraf et le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum.
— Publié le 23 novembre 2018