Les joueuses de l’équipe féminine américaine de football, sacrées championnes du monde en juillet dernier en France, sont fixées : le procès qu’elles intentent à leur fédération sera jugé le 5 mai 2020. Elles réclament une égalité des salaires avec leurs homologues masculins. Leur plainte pour discrimination avait été déposée en mars dernier par 28 joueuses. Depuis, l’équipe américaine a déroché un nouveau titre mondial, le 7 juillet à Lyon. Le débat a pris une dimension planétaire, puis politique à leur retour aux Etats-Unis. Mais les discussions restent au point mort. L’annonce de la date du procès, décidée lundi par le juge fédéral R. Gary Klausner à Los Angeles, intervient une semaine après le gel de ces pourparlers. « Nous sommes ravies de la date à laquelle le procès a été fixé, cela va arriver bientôt. Nous sommes pressées d’avancer dans ce dossier. Nous nous projetons déjà vers mai 2020, quand les joueuses donneront leur version des faits, a déclaré Molly Levinson, l’une des porte-paroles des joueuses américaines. Nous espérons que les championnes du monde recevront ce à quoi elles ont légalement droit : l’équité des salaires et des conditions de travail, rien de moins. » Le procès est programmé en plein milieu du rassemblement de l’équipe nationale féminine pour la préparation des Jeux olympiques de Tokyo 2020 (24 juillet – 9 août).
— Publié le 20 août 2019
