Les anti-Jeux ne sont pas légion à Tokyo. Mais ils existent et savent parfois se faire entendre. Au moment où le Japon célébrait J – 1 an avant l’ouverture des prochains JO d’été, mercredi 24 juillet, une colonie de militants opposés à l’événement olympique a battu le pavé dans la capitale. Une petite centaine, guère plus, même si les organisateurs ont annoncé la présence de 150 à 200 manifestants. Parmi eux, plusieurs opposants venus de Paris et de Los Angeles, les deux villes-hôtes suivantes. « Je tiens à lancer un appel pressant pour que les Jeux olympiques soient interdits, non seulement à Tokyo, mais partout ailleurs, car ils ne sont pas nécessaires aux citoyens de la planète », a suggéré un manifestant japonais, Toshio Miyazaki, cité par Reuters. Témoignage de Danielle Simonnet, membre du Parti de gauche et de La France insoumise, conseillère municipale de Paris, venue spécialement au Japon : « Il est important pour nous, qui sommes opposés aux Jeux de Paris 2024, de venir ici aujourd’hui à cette rencontre internationale contre les Jeux olympiques. Nous voulons montrer notre solidarité avec les Japonais opposés aux Jeux de 2020 et avec nos amis de Los Angeles qui ne veulent pas de ceux de 2028. » Les anti-Jeux avaient organisé une conférence de presse la veille de la manifestation.
— Publié le 25 juillet 2019